En France, le Parlement examine cet hiver un texte qui permettrait de légaliser la vidéo-surveillance automatisée, afin d’empêcher les mouvements de foule lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924.
Il s’agit d’un procédé de contrôle total des populations par des programmes informatiques. Le logiciel comporte une option d’analyse rapide des heures d’enregistrement et produit un condensé de quelques minutes sur un ou plusieurs individus ciblés. Il comporte aussi une option qui permet d’effacer les données biométriques en cas de contrôle inopiné. Les visages filmés peuvent être comparés avec les phots du fichier dénommé « traitement d’antécédents judiciaires » (T.A.J.) qui contient neuf millions de photos.
Ce décuplement de la capacité de contrôle policier engendre les conditions matérielles d’une surveillance généralisée et permanente des faits et gestes de chaque citoyen.
Source : Le Monde diplomatique (février 2023 – pages 1 et 21)
Lors du procès du « 13 novembre », les vedettes des services secrets, interviewés par leurs amis les juges, avait déclaré : « Il faut choisir : la sécurité ou la liberté ». En 1943, c’était le slogan de Klaus BARBIE.
En 2023, les Français n’ont plus besoin de liberté : la sécurité leur suffit. Ceux qui seront un jour au chômage et qui n’auront plus la sécurité alimentaire, le minimum vital, se passeront aussi de liberté. Ils l’auront voulu. Leurs indemnités de chômage et leurs retraites seront minorées, de 30 % s’il le faut.
À Maisons-Alfort, dans les copropriétés des services secrets, les domiciles sont sonorisés et filmés sans caméras, grâce aux ondes hertziennes : les échos sont récupérés et transformés en images 3D avec des logiciels spécifiques. Ce qui facilite les « visites domiciliaires » (illégales, bien sûr ; mais la « sécurité » n’a pas de prix !) lorsque les occupants des logements se sont absentés. Il existe aussi des logiciels qui peuvent bloquer les télécommandes de parking à certaines heures, selon le bon vouloir des caïds des services de sécurité.
Enfin, comme cela avait été exposé dans la presse française en décembre 1999, les ondes hertziennes permettent aussi, en toute impunité grâce au secret-défense, de pratiquer la torture électromagnétique.
