Maisons-Alfort est la commune où une simple promenade peut s’avérer risquée.
Mardi 20 mars 2018, vers 19h40, je me promène avenue Léon Blum, comme cela est autorisé par la liberté d’aller et venir garantie par la Constitution de 1958. Mais, devant l’entrée du n° 10, un indigène âgé d’environ cinquante-cinq ans est en conférence avec deux admiratrices, peut-être majeures. L’indigène, qui ne s’est jamais intéressé aux subtilités constitutionnelles, m’interpelle abruptement : « Vous n’avez pas le droit de vous promener ici ». Interloqué par un tel toupet, je lui ai néanmoins répondu : « Je me promène où je veux ». Mais, me souvenant très bien d’avoir été agressé le 12 février 2017 par un individu du n° 4 avenue Blum pour les mêmes motifs (« interdiction de se promener avenue Blum » et « interdiction de regarder les voisins » qui traînent dans la rue), j’ai jugé plus prudent de m’éloigner, d’écourter ma promenade vespérale et de rentrer chez moi : j’avais la preuve, une fois de plus, que Maisons-Alfort est la commune « où il fait bon vivre », la commune où les voisins (s’il s’agit d’un voisin ; rien n’est moins sûr) ont des professions et des employeurs que l’on n’a pas le droit de connaître.
Cet individu est peut-être résident au n° 10. Mais ce n’est pas certain : de nombreux individus logés avenue Carnot se sont procurés des bips de parking et viennent fouiner dans le parking souterrain de l’immeuble avec l’accord du conseil syndical.
Il se déplace fréquemment dans une voiture BT-688-MY/94 (initialement BT-688-MY/37) et s’était déjà distingué entre le 1er et le 15 juillet 2015 par ses activités nocturnes bruyantes devant le n° 6.