Le 19 novembre 2018, M. Carlos GHOSN, président du groupe Renault, président du groupe NISSAN et président-directeur général de l’alliance Renault-Nissan-Mistubishi, a été arrêté à Tokyo (Japon) et placé garde à vue.
Au Japon, une garde à vue peut durer plusieurs semaines et être prolongée si le procureur le souhaite. Une détention provisoire, en quelque sorte.
Sources (site web) :
– [https://]fr.reuters.com (article du 19/11/2018 à 12h06)
– [https://]www.la-croix.com (article du 19/11/2018 à 14h41)
– [https://]www.challenges.fr (article du 28/11/2018 à 11h56)
– [https://]fr.reuters.com (article du 28/11/2018 à 17h17)
Ni le Japon ni la commune de Maisons-Alfort n’ont signé la convention européenne des droits de l’homme : elle n’y est pas applicable.
Par comparaison avec les coutumes européennes, les conditions de détention de M. GHOSN sont (selon les médias) insolites : cellule non chauffée malgré l’approche de l’hiver, repas sommaires, pas de téléphone portable, pas de contact avec la famille. On se croirait à Maisons-Alfort, la commune où les gêneurs sont incarcérés sans limitation de durée à la section pénitentiaire de l’hospice Albert Chenevier de l’A.P.-H.P., régentée par le maton en chef Stéphane HAUTECOUVERTURE, avec l’indulgence d’un dénommé BLOCH (sans prénom défini) bien connu à la cour d’appel de Paris.