Un rapport interministériel a été rédigé par l’Inspection générale des finances, par l’Inspection générale des services judiciaires et par l’Inspection générale des affaires sociales, au sujet de la rémunération des collaborateurs occasionnels des services publics. Parmi ces 48 650 personnes qui assument des missions ponctuelles (c’est pourquoi elles ne sont pas fonctionnaires titulaires), 40 500 relèvent du ministère de la Justice (traducteurs, experts, enquêteurs de personnalité). Selon ce rapport, ce n’est pas le fait que les administrations emploient des collaborateurs occasionnels qui pose problème, mais le fait que les cotisations sociales afférentes à ces missions ne soient pas versées.
- [http://] www.huffingtonpost.fr (article du 2 septembre 2015 à 16h17)
- [http://] www.la-croix.com (article du 3 septembre 2015)
- [http://] www.ifrap.org (article du 4 septembre 2015)
Au conseil général de la Seine-Saint-Denis, on fait encore plus fort qu’au ministère de la Justice : dans certains services, la plupart des emplois sont occupés par des contractuels perpétuels. Afin de préserver les emplois de ces contractuels perpétuels, les fonctionnaires titulaires sont expulsés de leur lieu de travail par la police, puis placés en congé médical illimité pour cause médicale inconnue (la fameuse « tétraplégie selon la rumeur du métro »), avec la complicité active du Conseil d’État.