Selon l’économiste Richard BALDWIN, qui enseigne à Genève (Suisse), le numérique et l’intelligence artificielle n’épargneront aucun métier, et vont détruire ou déplacer des emplois à un rythme très rapide. « La création de nouveaux emplois suit un rythme beaucoup plus lent que les destructions. C’est le décalage entre les deux qui risque de provoquer des soulèvements. »
L’intelligence artificielle permet, entre autres exemples, des diagnostics médicaux de plus en plus fiables, et menace l’emploi de personnes diplômées et expérimentées.
Tous les emplois qui peuvent être automatisés le seront, surtout dans le secteur des services, les bureaux, les magasins.
Source : journal « Le Figaro » daté du 11-12 mai 2019 (supplément « Économie » – page 22)
Par le passé, les mutations technologiques ont toujours supprimé des emplois, sans créer un nombre équivalent d’emplois nouveaux à brève échéance. En déclenchant parfois des révoltes et des révolutions.
Il serait très étonnant qu’il puisse en être autrement aujourd’hui. Mais appauvrir les classes moyennes, est-ce un projet de société attractif au XXIème siècle ? Comment peut-on « s’étonner » de mouvements de protestation, tel que celui des « gilets jaunes » ?
Instaurer un revenu minimum universel est une nécessité. Il faut absolument trouver des solutions pour financer cette mesure de justice sociale