Le bracelet électronique est-il vraiment une alternative à la prison ?
Le placement sous surveillance électronique fixe doit être distingué du placement sous surveillance électronique mobile.
Le placement fixe est constitué d’un bracelet porté à la cheville. Grâce à une technologie de radiofréquences, il permet de détecter la présence du condamné dans un périmètre fixe, selon un emploi du temps défini par le juge d’application des peines.
Instauré par la loi du 12 décembre 2005, le placement sous surveillance électronique mobile est composé du même type de bracelet, mais aussi d’un émetteur-récepteur porté à la ceinture, et basé sur une double technologie de géolocalisation et de téléphonie mobile, ce qui permet d’obliger le condamné à rester dans une zone d’inclusion aux contours définis en fonction d’un emploi du temps défini par le juge d’application des peines.
Source : Le Monde diplomatique (mars 2022 – page 19)
En France, il y a un décalage énorme entre la théorie et la pratique. Dans les zones de non-droit, par exemple Maisons-Alfort, des personnes qui n’ont été condamnées par aucun tribunal officiel sont tout de même placées sous surveillance électronique.
