Les vaccins découverts pour contrer le coronavirus sont un exploit scientifique, mais ne doivent pas « masquer les errements des autorités sanitaires et des régulateurs » : lorsque le discours scientifique est utilisé pour justifier des atteintes aux libertés, il perd en légitimité. Il faudrait distinguer l’obligation vaccinale (en général) de la justification des vaccins contre le Covid-19.
En novembre 2020, plusieurs personnes ayant accepté de tester les nouveaux vaccins ont subi des conséquences graves, mais confirment qu’elles ont reçu peu d’aide des laboratoires. Dans certains cas, ces volontaires ont dû affronter « un mur de déni médical » et même subir une « psychiatrisation » de leurs symptômes, qui ont été attribués à l’anxiété ou la dépression.
Les effets indésirables de ces nouveaux vaccins ont été sous-estimés. Les politiques autoritaires (vaccination obligatoire ; passe sanitaire) ont considérablement nui à l’adhésion à la vaccination en général.
Source : Le Monde diplomatique (avril 2023 – pages 1, 16 et 17)
Le coronavirus est toujours actif, mais n’est plus une urgence sanitaire en avril 2023.
Avec trois années de recul, il est possible de tirer des enseignements. En 2020, dans tous les pays, les autorités sanitaires ont été prises au dépourvu par l’ampleur de l’épidémie.
La psychiatrisation des symptômes, que l’on croyait révolue depuis la disparition de l’Union Soviétique le 25 décembre 1991, est toujours utilisée en cas de besoin dans les pays occidentaux, comme l’a démontré, le 23 mars 2004, le comportement crapuleux du pseudo-médecin Stéphane HAUTECOUVERTURE de l’hôpital Albert Chennevier.