Dans un réquisitoire daté du 23 décembre 2022, le parquet de Paris a demandé le renvoi en correctionnelle de onze personnes physiques inculpées (« mises en examen ») dans ce dossier, dont M. Bernard SQUARCINI, l’ancien directeur de la D.C.R.I. (direction centrale du renseignement intérieur – ex D.S.T. et future D.G.S.I.).
Le procureur soupçonne ces personnes d’avoir commis les infractions suivantes : trafic d’influence ; faux en écriture publique ; violation du secret professionnel et violation du secret de l’instruction.
La décision (renvoi ou classement sans suite) sera prise par le juge d’instruction chargé du dossier. Une personne morale ne sera pas renvoyée en correctionnelle : en effet, le groupe L.V.M.H. (une société cotée au CAC 40), qui aurait bénéficié des judicieux conseils de M. SQUARCINI, a préféré payer une amende de 10 millions d’euros, plutôt que d’être jugée par un tribunal dans une affaire correctionnelle.
Source : journal Le Monde daté du 6 janvier 2023 (page 10)
Quant une affaire pénale ne concerne pas Maisons-Alfort, les juges ne se gênent pas pour enquêter sur les joyeux retraités des services de renseignement.
Par contre, dans les copropriétés gérées moitié-moitié par les services de renseignement et les services judiciaires, comme c’est le cas avenue Blum à Maisons-Alfort, les juges refusent mordicus d’enquêter sur les infractions correctionnelles ou criminelles qui y sont commises continûment : cambriolage d’au moins un domicile ; vandalisme répété sur la voiture garée place n° 25 ; torture électromagnétique.
Les détracteurs de la D.S.T. prétendent que M. SQUARCINI serait originaire du même village qu’un illustre avocat du barreau de Paris, Me François MANENTI, réputé pour ses notes d’honoraires extravagantes de l’automne 2001 (et il a un confrère dont les notes d’honoraires sont encore plus extravagantes).
Par ailleurs, du 11 septembre 2001 (9h15) au 30 mai 2002 (9h15), le frère jumeau de M. SQUARCINI venait souvent téléphoner dans la cour intérieure du 140 rue Jean Lolive à Pantin (Seine-Saint-Denis). S’il n’a pas de frère jumeau, cela veut dire que le 140 rue Jean Lolive était alors une installation annexe de la D.C.R.I. (ex D.S.T. et future D.G.S.I.).
Ce qui explique peut-être les notes de services étonnantes rédigées à cette époque par Mme Suzanne GLORIEUX, prétendue médecin du travail au conseil départemental de la Seine-Saint-Denis [tél. : 01.43.93.93.93.], sur papier à en-tête de cette administration (ces documents sont par conséquent des écritures publiques, au sens de l’article 441-4 du code pénal) : elle accusait un chef de bureau d’avoir agressé une collègue de travail, soi-disant enceinte. Or, ce chef de bureau n’avait pas agressé la demoiselle en question, et il n’était pas informé des activités matrimoniales de cette personne ; il avait par contre alerté l’employeur sur les activités nocturnes de cette fonctionnaire territoriale (Mlle Valérie GILA [tél. : 01.43.93.87.43.] qui gérait nuitamment un tripot dans le 18ème arrondissement de Paris).