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Nouvelles brèves, problèmes de voisinage

Le gardien n’aime pas les photos

Par 12 février 2019juillet 17th, 2019No Comments

Dans la soirée du mardi 12 février 2019, vers 18h15, je me promène avenue Blum. Devant l’entrée du n° 4, le gardien est en conversation avec une indigène de cette cage d’escalier. Il m’aperçoit, interrompt aussitôt sa conversation, et vient vers mois pour me menacer : il n’aime pas être prise en photos, déclare-t-il. Toujours disponible quand il s’agit de superviser la circulation des piétons, le gardien n’est pas capable de me dire qui a crevé les pneus de ma voiture le 5 mai 2015. (Selon la jurisprudence des prud’hommes, le gardien est chargé de la sécurité du parking souterrain, et non pas de contrôler les allées et venues des résidents.) En fin de compte, il ne met pas ses menaces à exécution et retourner bavarder au n° 4.

Le gardien a l’étrange habitude de faire des réunions avec des repris de justice, vers minuit, à proximité de la voiture que j’utilise en ce moment et qui est garée à l’extérieur. Par exemple, lundi 11 février 2019, entre 23h25 et 23h35. Il pourrait toutefois faire ses réunions ailleurs et à d’autres horaires. En octobre 2018, la commune de Maisons-Alfort a signé une « convention de coordination » avec les services de l’État (bulletin municipal n° 472, janvier 2019, page 6) afin d’améliorer la sécurité des habitants : il est donc légitime de photographier les individus suspects, par précaution. De plus, des photos du gardien sont parues à plusieurs reprises dans le bulletin municipal (n° 434 – juillet-août 2015 – page 21).

Plus généralement, si chacun a le droit de photographier des chargés de mission place de la Contrescarpe, à Paris, comment se fait-il qu’il soit interdit, à Maisons-Alfort, de photographier les individus suspects qui rôdent en permanence devant le n° 6 ?

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