L’ancien président de la République et deux autres personnes (M. Gilbert AZIBERT, magistrat de la Cour de cassation, et M. Thierry HERZOG, avocat du barreau de Paris) avaient été renvoyés en correctionnelle le 26 mars 2018 par les juges Patricia SIMON et Claire THÉPAUT. Selon les deux magistrates, il y aurait eu un pacte de corruption entre ces trois personnes, qui ont été jugées depuis.
Le 18 décembre 2024, la Cour de cassation a confirmé la condamnation prononcée par la cour d’appel contre M. Nicolas SARKOZY, qui fut président de la République de mai 2007 à mai 2012.
M. Nicolas SARKOZY devra porter un bracelet électronique pendant douze mois.
Sources (site web) :
- [https://]www.publicsenat.fr (article du 18/12/2024 à 14h22)
Dans une autre affaire, l’ancien président de la République avait été placé en garde à vue le 20 mars 2018 dans les locaux de l’office anti-corruption de la police judiciaire, à Nanterre, à la demande de trois juges d’instruction chargés d’un dossier relatif aux modalités de financement d’une campagne électorale. Le lendemain, 21 mars 2018, il avait été inculpé [on dit désormais « mis en examen », ça fait plus moderne] par M. Serge TOURNAIRE, juge d’instruction.
La carrière politique de M. Nicolas SARKOZY peut se résumer en trois dates :
- le 31 mai 2002, il était ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales ; ce jour-là, un fonctionnaire territorial avait été expulsé de son lieu de travail, au 140 rue Jean Lolive à Pantin, en présence d’agents de police en uniforme, puis placé en disponibilité médicale sans aucun motif médical (et sans avoir été réintégré dans ses fonctions, à ce jour) ;
- le 23 mars 2004, il était ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales ; ce jour-là, un fonctionnaire territorial domicilié à Maisons-Alfort avait été placé en garde à vue pour six mois, à la section pénitentiaire Chenevier de l’A.P.-H.P., malgré l’article 432-4 du code pénal ; grâce à l’indulgence de la Cour de cassation, les principaux auteurs de l’infraction, Stéphane HAUTECOUVERTURE, Pierre DERROUCH et Patrick VAN DEN BORNE, n’ont pas été inquiétés, la plainte ayant été classée ;
- Le 20 décembre 2005, il était ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire ; ce jour-là, le domicile d’un fonctionnaire territorial avait été cambriolé par le gardien de l’immeuble, escorté de deux individus non identifiés ; les dégâts n’ont pas été indemnisés, la plainte ayant été classée.
M. SARKOZY réalise, mais un peu tard, que les banlieues n’ont pas besoin de nettoyeurs à haute pression. Ce sont les juridictions françaises qu’il est indispensable d’inciter à respecter les droits des citoyens ; surtout les deux juridictions de cassation, qui donnent le mauvais exemple à toutes les autres juridictions.