Vendredi 16 septembre 2016, la cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné un policier à douze ans de réclusion criminelle. Il aurait tué un lycéen de 19 ans avec son arme de service, en dehors de ses heures de travail.
- journal « Le Monde » daté du 18-19 décembre 2016 (page 11)
- Le Monde diplomatique (janvier 2017 – page 28)
L’article ne précise pas si le condamné a fait appel.
Les difficultés professionnelles, réelles ou supposées, des policiers entraînent « (…) une logique d’affrontement : le policier se perçoit comme assiégé dans une citadelle. Tout citoyen est vu comme un délinquant potentiel ; en poussant la logique à l’extrême, il convient de le neutraliser avant qu’il ne passe à l’acte » (selon l’article cité). Il en est ainsi dans les copropriétés de Maisons-Alfort : les policiers et militaires n’y tolèrent pas la présence de simples citoyens.
Une garde à vue de six mois est une infraction criminelle. Mais les magistrats, policiers, médecins, salariés municipaux et préfectoraux qui ont placé un habitant de Maisons-Alfort en garde à vue du 23 mars 2004 au 9 septembre 2004 n’ont pas encore été jugés par une cour d’assises. Faudrait-il dépayser le jugement de cette infraction dans le département des Bouches-du-Rhône ?