Dans une interview accordée à un grand quotidien, l’un des grands pontifes de la galerie Saint-Eloi constate l’inefficacité des fonctionnaires de l’Etat (c’est-à-dire des personnes rémunérées avec l’argent des contribuables) affectés à la lutte antiterroriste : « (…) Quand une machine qui déploie beaucoup d’énergie n’a pas de résultat depuis quatre ans, c’est probablement qu’il faut repenser le système » [fin de citation].
C’est exact. Dans un pays qui prétend être un Etat de droit, la lutte antiterroriste ne doit pas se limiter exclusivement à :
- attirer un citoyen ordinaire dans une caserne banalisée de la D.C.R.I. grâce à une escroquerie notariale sophistiquée ;
- « égarer » des factures de 691 483,13 euros ;
- facturer des bips de parking à 9 000.- euros l’unité, grâce à des comparses judiciaires ;
- infliger une garde-à-vue de six mois à un citoyen français qui affirme la même chose que le bulletin municipal de sa commune de résidence.
(source : Le Monde daté du 21-22 octobre 2012 – page 2)