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Revue de Presse

Forfait post-stationnement

Par 29 décembre 2017juin 7th, 2019No Comments

La réforme du stationnement payant entre en vigueur le 1er janvier 2018 : l’amende uniforme de 17 euros (initialement 11 euros) est remplacée par un forfait post-stationnement (F.P.S.), dont le montant est défini par le conseil municipal de chaque commune. Une dizaine de communes ont choisi un tarif modéré (par exemple : 15 euros à Créteil), une dizaine ont décidé au contraire de sanctionner les mauvais payeurs (par exemple : 60 euros à Lyon, 50 euros à Paris, 40 euros à Mulhouse). Certaines communes ont opté pour la suppression de l’amende (par exemple : Carpentras, Chamonix, Tourcoing).
L’objectif apparent de cette réforme est de « libérer du stationnement (…) en sanctionnant les voitures ventouses ». Mais l’objectif réel est plutôt de créer des recettes régulières pour les communes : selon l’article, la Ville de Paris espère ainsi récupérer chaque année 300 millions d’euros, au lieu de 100 millions d’euros jusqu’à présent. Source : Les Échos – daté du 29-30 décembre 2017 – (page 3)

Certaines communes ayant choisi la suppression de l’amende (quel que soit le nom de cette amende), cela veut dire que la gratuité du stationnement est une option viable économiquement.
Mais la difficulté la plus importante n’a pas été remarquée par les commentateurs : la liberté d’aller et venir est toujours en vigueur. Or, à Paris (et aussi dans quelques communes avoisinantes), les nouveaux horodateurs ne délivrent un titre de stationnement que si l’automobiliste indique l’immatriculation de son véhicule, et s’il paie avec une carte bleue, c’est-à-dire s’il dévoile son identité par deux procédés distincts mais complémentaires. Qu’aurait-on dit si, en 1944, le gouverneur de Paris Dietrich VON CHOLTITZ avait imposé aux parisiens un contrôle d’identité lors de chaque stationnement ?

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