CONVIVIALITÉ OBLIGATOIRE !
Dans cette copropriété de Maisons-Alfort (l2-14, avenue Léon Blum), certains voisins sont très agressifs (voir nouvelle brève du 20/04/2013). C’est ce que l’on appelle la « convivialité » dans les résidences de Maisons-Alfort.
La publication de cette information sur mon site web, le 29 avril 2013, a eu des conséquences imprévues :
- le croque-mort corse vindicatif a déménage dans la journée du 3 mai 2013, grâce à de petites camionnettes banalisées ;
- le 3 mai 2013, suite au passage de l’entreprise chargée de l’entretien des ascenseurs de la copropriété, l’ascenseur du n° 6 est à nouveau défectueux (les portes de l’ascenseur n° 6 s’ouvrent et se ferment très difficilement), alors que les six autres ascenseurs de la copropriété fonctionnent correctement ;
- les juridictions, « impartiales et indépendantes », qui sont chargées de juger les affaires civiles et pénales relatives à cette copropriété de Maisons-Alfort, ont notifié plusieurs décisions au courant du mois de mai (voir thème n° 2 : « Etat de droit » – rubrique : « destruction de biens du 20 décembre 2005 ») ;
- malgré les problèmes de « criminalité » dans le parking, la convivialité est désormais obligatoire, selon l’affiche du 22 mai 2013 (voir ci-après : « fête des voisins ») ;
- après une longue réflexion de six années, le syndicat des copropriétaires décide, précisément le 22 mai 2013, de faire exécuter le jugement du 27 novembre 2007 (voir thème n° 1 : « bip de parking ») par le biais d’une procédure de « saisie-immobilière » (voir lettre du 25 mai 2013 adressée au Président de la République) ; l’objectif étant bien entendu, selon l’habitude de cette copropriété, d’obtenir le beurre (confisquer l’appartement) et l’argent du beurre (les 18 766,47 euros du bip de parking) ;
- le 23 mai 2013, le fonctionnement de l’ascenseur du n° 6 est à nouveau satisfaisant, suite au passage de l’entreprise chargée de l’entretien des ascenseurs de la copropriété
- lors de l’assemblée générale ordinaire du 30 mai 2013, le syndic, après avoir affirmé que « le syndicat des copropriétaires est insolvable à cause d’un seul copropriétaire », a fait voter, à l’unanimité moins une voix, le budget de l’année 2013 ainsi que de nombreux travaux exceptionnels (hors budget).
Comment se fait-il que syndicat des copropriétaires soit insolvable, si 99,4 % des appels de fonds sont honorés ? Mystère. Comment le syndicat des copropriétaires fait-il pour financer des travaux somptuaires, sil est réellement « insolvable » ? Mystère.
La conclusion est toujours la même : investissez dans une résidence de fonctionnaires de l’Etat, de préférence à Maisons-Alfort, « la commune où il fait bon vivre » !
A) FÊTE DES VOISINS
Le 22 mai 2013, jour de passage de l’huissier du syndicat des copropriétaires, a été apposée une affiche dans les halls d’entrée de l’immeuble afin de communiquer la date de la « fête des voisins ». Simple coïncidence.
De 1999 à 2012, la fête des voisins a été rigoureusement interdite dans cette copropriété, pour « raisons de sécurité ». En effet, la profession des habitants de Maisons-Alfort est exposée dans le bulletin municipal de novembre 2012 (page 5). C’est pourquoi il est rigoureusement interdit de pénétrer dans la cour intérieure (problème qui est soulevé chaque année à l’assemblée générale, puisque les charges de copropriété servent à payer l’entretien de la cour, dont l’accès est interdit aux copropriétaires) ; selon le syndic et le conseil syndical, il existerait une « criminalité » dans le parking de l’immeuble (voir thème n° 6, § 1).
Cette année, soit pour fêter la « criminalité » dans le parking souterrain qui permet de justifier chaque année le vote de « travaux de sécurisation » en assemblée générale, soit pour fêter la procédure de saisie-immobilière décidée lors de l’assemblée générale du 30 mai 2013 et déjà gagnée d’avance, puisque les juges de la République français sont « impartiaux et indépendants », la fête des voisins a eu lieu le 31 mai 2013. Il s’agit de démontrer, à ceux qui ne l’auraient pas encore compris, à ceux dont la porte est défoncée par les huissiers du syndic, que la copropriété est une « communauté (.) accueillante et chaleureuse ».
La convocation du 22 mai 2013 ne précise pas comment faire pour lutter contre la criminalité des huissiers de justice (destruction de biens afin d’exécuter des jugements de complaisance à la demande du syndic).
L’affiche ne le précise pas non plus, mais la « fête des voisins » est bien entendu obligatoire : les contrevenants peuvent à tout moment être placés en garde à vue (voir thème n° : 2 « Etat de droit » – § 1).
La fête des voisins a eu lieu dans la cour intérieure de l’immeuble. Sans doute n’y avait-il ce soir-là, à titre exceptionnel, aucun problème de « criminalité » ?
Cependant, une vingtaine de personnes seulement se sont déplacées. Il est vrai qu’au même moment se déroulait au Stade de France la finale de la coupe de France de football. Rappelons que la copropriété comporte 127 appartements, ce qui correspond à 300 résidents environ. Vingt « volontaires » sur 300, c’est dérisoire ! Pour faire croire aux naïfs que l’immeuble où sévit une « criminalité quotidienne » serait (qui va le croire ?) une « communauté accueillante et chaleureuse ».
Pièce jointe : affiche du 22 mai 2013
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B) « CRIMINALITE » DANS LE VOISINAGE
Lors de l’assemblée générale du 31 mai 2013, a été évoquée une fois de plus la « criminalité » subie par la copropriété.
Selon certains des résidents présents ce soir là, des « bandes de jeunes » rôdent en permanence autour de l’immeuble. Ces adolescents seraient « agressifs », « avinés », peut-être même « cocaïnomanes ».
Mais qui sont ces adolescents qui « rôdent » dans le parc municipal qui jouxte la copropriété ? Sont-ils vraiment venus en TGV de Lyon ou de Bordeaux, dans le seul but de « rôder » à Maisons-Alfort ? Ne s’agirait-il pas plutôt d’adolescents domiciliés à Maisons-Alfort, parce que leurs parents habitent à Maisons-Alfort ?
Ces adolescents sont en réalité les enfants des fonctionnaires de l’Etat (services judiciaires, police nationale, gendarmerie nationale) domiciliés à Maisons-Alfort.
Il est donc facile de trouver une solution aux problèmes de criminalité « observés » dans le parking souterrain de la copropriété et aux abords de l’immeuble : il suffirait que les fonctionnaires de l’Etat se décident enfin à assumer leur responsabilité de parents et à éduquer leurs enfants.
Cela permettrait d’éviter qu’un copropriétaire isolé soit systématiquement accusé d’actes de vandalisme commis par d’autres.
Pièce jointe : affiche du 20 mars 2013
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