Un projet de loi anti-terroriste, qui ne figurait pas dans le programme électoral du président de la République, sera présenté prochainement au Parlement. Cette loi prévoit d’intégrer dans le droit commun diverses dispositions juridiques de l’état d’urgence, ce qui équivaut à prolonger de manière indéfinie l’état d’urgence, qui a pourtant vocation à être de courte durée.
Des personnalités et plusieurs associations d’intérêt public ont protesté auprès de M. Emmanuel MACRON, président de la République, soit en lui adressant une requête, soit en demandant à être reçus :
– M. Jacques TOUBON, Défenseur des droits ;
– Mme Mireille DELMAS-MARTY, juriste renommée ;
– Amnesty International, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, la Conférence des évêques de France.
Source : journal « Le Monde » daté du 2-3 juillet 2017 (page 10)
Lorsqu’on habite, bon gré mal gré, dans une ville de garnison telle que Maisons-Alfort, on comprend plus vite qu’autrui qu’il faut absolument mettre fin à l’état d’urgence et faire cesser les abus de pouvoir commis par les unités anti-terroristes et leurs complices des structures judiciaires.