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Revue de Presse

Enquête pour altération de documents

Par 5 janvier 2018juin 7th, 2019No Comments

Vendredi 5 janvier 2018, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « faux », « usage de faux » et « altération de documents », suite à une plainte déposée par deux victimes de l’attentat qui a eu lieu à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) le 26 juillet 2016.
Cette plainte résulte d’un article paru sur le site web du journal d’information numérique Mediapart, selon lequel un service de police aurait, dans un premier temps, repéré l’auteur de l’attentat cinq jours avant les faits sans toutefois en informer le service compétent, puis aurait, dans un deuxième temps, antidaté des notes internes afin de masquer cette maladresse. (La préfecture de police de Paris conteste la version de Mediapart.)
La question posée est en définitive la suivante : le 21 juillet 2016, les services de l’État avaient-ils la possibilité d’empêcher l’assassinat du prêtre ?
Source : journal « Le Monde » daté du 7-8 janvier 2018 (page 10)

Lorsque des documents sont altérés, c’est une bonne idée d’enquêter, même sans dépôt de plainte. Ce devrait même être une obligation déontologique pour les magistrats. Il est dommage que le parquet de Paris, dirigé par son illustre procureur, ne soit pas capable d’enquêter efficacement sur les syndics parisiens qui falsifient les pièces comptables (notamment les appels de fonds trimestriels) des copropriétés du Val-de-Marne, où résident des fonctionnaires de justice, de police et de gendarmerie. Peut-être n’est-il pas suffisamment aiguillonné par Mediapart ?

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