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Encore un dégât des eaux non élucidé

Existe-t-il une copropriété où les dégâts des eaux peuvent durer trois ans ou plus ?
Oui, à Maisons-Alfort, la commune « où il fait bon vivre », surtout dans une copropriété banalisée du ministère de la Justice et de divers énergumènes des services de sécurité, les dégâts des eaux sont destinés à créer des nuisances le plus longtemps possible chez les citoyens ordinairesz. Maisons-Alfort est la célèbre commune du Val-de-Marne où il faut au moins trois ans pour déterminer l’origine d’une fuite d’eau.

Incidents antérieurs (2001-2003 et décembre 2005)

de 2001 à 2003

Dans l’immeuble 2-14 avenue Léon Blum à Maisons-Alfort, un dégât des eaux constaté dans mon domicile en mai 2001 a persisté jusqu’en septembre 2004, trois ans plus tard. Suivi d’un procès, qui s’est achevé fin avril 2007.
La fuite d’eau provenait du logement de l’étage supérieur, occupé à l’époque par une sympathisante du ministère de la Défense. En raison de l’inertie de cette personne et du syndic de l’époque, l’eau a coulé continûment dans mon domicile pendant trois ans, et aucun voisin (notamment les élus de la majorité municipale qui sont copropriétaires avenue Blum) n’a été étonné par cette carence du syndic et du conseil syndical, ni par le préjudice qui en résulte pour moi.
[Veuillez consulter la rubrique « copropriété ».]

décembre 2005

Le 6 décembre 2005, une assignation est signifiée au syndicat des copropriétaires par un huissier de justice.
Le 7 décembre 2005, le syndic de l’époque constate un « dégât des eaux » qui s’avère imaginaire : pas d’écoulement d’eau dans un appartement voisin, pas de victime connue, pas de constat de dégât des eaux, pas d’anomalie au niveau de mon compteur d’eau.
Le 20 décembre 2005, mon appartement est cambriolé par le gardien de l’époque, escorté de deux personnes non identifiées. Des dégâts importants sont commis à cette occasion dans mon domicile.
Le gardien n’a jamais été sanctionné et le syndicat des copropriétaires ne m’a pas indemnisé.
[Veuillez consulter la rubrique « destruction de biens ».]

En 2021, les fuites d’eau non élucidées font leur réapparition au n° 6 avenue Léon Blum.

Premier incident de l’année 2021 : 10 février 2021

Au rez-de-chaussée du n° 6, un logement qui changé de locataires fin janvier 2020, juste avant le grand confinement du 17 mars 2020.
Début février 2021, les locataires de cet appartement constatent de l’humidité au plafond. Il semblerait, et le conditionnel est justifié, que la fuite d’eau provienne de l’étage au-dessus (donc, chez moi).
Dès le mercredi 10 février 2021, deux émissaires de syndic CB2i se précipitent. À 11h10, sans avoir pris rendez-vous, vu « l’urgence » pour les collègues du rez-de-chaussée, ils se présentent chez moi. J’accepte de les laisser pénétrer dans mon domicile (au sens de l’article 226-4 du code pénal). Et le 19 février 2021, je reçois une lettre d’avertissement du syndic CB2i.

Hélas, les cloisons qui séparent la gaine technique du couloir et des toilettes sont très humides en partie haute, ce qui démontre que la fuite d’eau constatée au rez-de-chaussée provient de non pas de chez moi, mais de l’étage au-dessus. Pas de chance pour la société CB2i, qui croyait pouvoir me faire endosser la responsabilité de l’incident, et qui fait donc profil bas pendant plusieurs mois.
Fin avril 2021, des mandataires de ma compagnie d’assurances constatent un début d’assèchement des cloisons dans mon domicile.

Deuxième incident de l’année 2021 : 27 juillet 2021

Le 23 juillet 2021, une requête est enregistrée par une cour d’appel.
Le 27 juillet 2021, un expert mandaté par ma compagnie d’assurances constate un très fort taux d’humidité en partie haute des cloisons qui séparent la gaine technique du couloir et des toilettes, mais aussi en partie basse des cloisons du logement supérieur.
Il semblerait que de l’eau s’écoule à nouveau en provenance de l’étage supérieur. Selon le locataire de cet appartement, aucune fuite d’eau apparente n’est décelable : l’expert en conclut que la fuite d’eau provient de la gaine technique et, en application de la convention I.R.S.I., envoie une lettre recommandée au syndic CB2i.
Divers courriers et coups de téléphone en septembre, octobre et novembre 2021 ne permettent pas de régler le problème.

22 octobre 2021

Le 22 octobre 2021, à 10h15, un individu arrive sans avoir pris rendez-vous. Il prétend agir au nom de « l’agence immobilière » qui a loué le logement du deuxième étage, afin « d’évaluer l’importance des dégâts » dans mon domicile. Il fouine sous la baignoire, puis s’en va à 10h25, sans laisser ses coordonnées ou un quelconque document qui permettrait de vérifier ses allégations.

Deux heures plus tard, arrive une lettre du syndic CB2i, avec une copie de son courrier du 20 octobre 2021 à l’expert de la compagnie d’assurance, dans lequel il annonce son refus de déterminer la cause de la fuite et de faire cesser l’écoulement d’eau.

Bilan de l’incident

Quatre mois plus tard, la cause de l’écoulement d’eau n’a pas été identifiée.
Lorsque la victime du dégât des eaux est un admirateur du syndic CB2i (logement loué à des sympathisants du ministère de la Défense ou du ministère de la Justice), la société CB2i intervient dès le lendemain, afin de « constater la culpabilité » de l’auteur supposé du problème.
À l’inverse, si le dégât des eaux se produit dans le domicile d’une personne qui souhaite bénéficier des lois françaises (lesquelles obligent le syndic à faire le plus rapidement possible une recherche de fuite en cas de dégât des eaux), le syndic reste délibérément inactif et l’écoulement d’eau continue indéfiniment.

[22/10/2021]


ENCORE UN DÉGÂT DES EAUX NON ÉLUCIDÉ

Février 2022

Lundi 28 février 2022, vers 16h10, le syndic CB2i arrive à l’improviste et souhaite « examiner les cloisons affectées par le dégât des eaux » dans mon domicile.

Avec son testeur d’humidité, il constate que les cloisons qui séparent la gaine technique du couloir et des toilettes sont toujours humides en partie haute : le taux d’humidité mesuré est très important.

À l’étage supérieur, il a constaté qu’il n’y a pas de fuite apparente dans les parties privatives. Mais les cloisons qui séparent la gaine technique du couloir et des toilettes y sont  humides en partie basse ! Ce qui démontre que l’écoulement d’eau à l’origine de l’humidité persistante des cloisons provient de l’intérieur de la gaine technique. Or, dans les copropriétés, les gaines techniques sont des parties communes, dont l’entretien incombe au syndic, mandataire de la copropriété.

Le syndic va-t-il enfin faire une recherche de fuite aux étages supérieurs ?

Eh bien, pas du tout ! Plusieurs sinistres dont déjà été déclarés cette année, il vaut donc mieux ne pas déclarer un sinistre supplémentaire à l’assureur de l’immeuble « sinon la prime d’assurance va augmenter cette année ».

[28/03/2022]

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