Vendredi 3 janvier 2020, à l’issue d’un contrôle routier mouvementé, M. Cédric CHOUVIAT est hospitalisé. Il meurt dimanche 5 janvier 2020, à l’âge de 42 ans. Une enquête administrative a été confiée à l’I.G.P.N. (Inspection générale de la police nationale).
La famille a porté plainte en janvier 2020. Lors de l’enquête judiciaire, des policiers ont été inculpés (« mis en examen ») en juillet 2020.
Cinq ans plus tard, on apprend que le juge d’instruction a décidé, le 3 janvier 2025, de renvoyer en correctionnelle les quatre policiers impliqués. Si l’un d’eux fait appel, le dossier sera transmis à la chambre de l’instruction.
Sources (sites web) :
- [https://]www.20minutes.fr (article du 03/01/2025 à 14h43)
- [https://]www.francetvinfos.fr (article du 03/01/2025 à 17h28)
- [https://]fr.wikipedia.org (article consulté le 19/01/2025)
Selon la police, l’usage de la force était nécessaire, la personne interpellée ayant eu une attitude agressive.
Selon la famille du chauffeur-livreur, la police aurait commis un abus de pouvoir.
Selon le rapport d’autopsie, le défunt est mort étouffé et le larynx était fracturé.
L’arrestation a été filmée : les vidéos ont été examinées, afin de savoir ce qui s’est réellement passé. (En janvier 2020, les vidéos avaient été commentées par la Ligue des droits de l’Homme, qui avait affirmé que « rien n’interdit dans la loi de filmer les fonctionnaires de police ».)
Une fois de plus, la version de la police contredit la version de la famille du défunt : l’une des deux est inexacte. Laquelle ? On sait que les faux témoignages sont interdits par le code de déontologie de la police.
