Le Chili subit une crise qui remet en cause le système politique et social hérité du général Augusto PINOCHET.
Depuis le 18 octobre 2019, des Chiliens manifestent afin de critiquer les autoroutes urbaines payantes, qui coûtent 100 à 200 euros par mois et par véhicule ; le coût élevé des études universitaires ; la privatisation des cours d’eau ; mais aussi les systèmes de retraite par capitalisation, fondés sur la stabilité des taux d’intérêt et de l’espérance de vie.
Si les taux d’intérêt baissent et si l’espérance de vie augmente, comme c’est arrivé au Chili, les retraites versées sont insuffisantes et les retraités chiliens sont obligés de travailler.
« Plus de 200 personnes ont été éborgnées par les balles utilisées par les carabiniers. » Et 27 personnes sont mortes lors des manifestations.
Sources :
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- journal « Le Figaro » daté du 7-8 décembre 2019 (page 19)
- Le Monde diplomatique (novembre 2019 – page 1)
Tous les systèmes de retraite présentent des inconvénients : en France, le système par répartition sera peut-être réformé afin de faire baisser le montant des retraites ; au Chili, le système par capitalisation ne permet pas non plus d’offrir des retraites décentes.
En ce qui concerne le nombre de personnes éborgnées par les forces de maintien de l’ordre, le Chili bat nettement la France et mène au score par 200 à 40.