CRIMINALITÉ DANS LE PARKING !
De septembre 2006 à septembre 2011 étaient fréquemment apposées des affiches informant les résidants qu’il existerait une grave délinquance dans le parking souterrain de l’immeuble (bips volés ; réservoirs siphonnés ; pneus volés ; véhicules fracturés ; etc.). Dans une ville de garnison comme Maisons-Alfort, pourvue de surcroît d’un commissariat de 72 agents et d’une police municipale, il est difficilement crédible que des caïds de la Brise de Mer puissent « rôder » toute la journée dans le parking souterrain de la copropriété du Clos Saint-Rémi, y voler des bips et des pneus, ou même des « mouchoirs en papier », avant de retourner dans leur village natal pour y écouler les mouchoirs volés.
Le 4 février 2013, dans les halls d’entrée de l’immeuble, était à nouveau apposée une telle affiche, sur papier à en-tête du syndic de la copropriété (voir page suivante).
Selon l’auteur de cette affiche, qui est peut-être le syndic, « (…) un émetteur d’accès a été volé en parking dans un véhicule, lequel a été fracturé ».
L’analyse de ce document met en évidence quelques curiosités.
a) Un véhicule aurait été fracturé, afin de voler un bip. Mais dans le parking souterrain, aucun véhicule fracturé n’était visible le 4 février 2013 sur les emplacements non clos. Dans ce cas, pourquoi inventer une histoire de « bip volé » ?
b) Le « véhicule fracturé » serait-il garé dans un box ? Dans ce cas, comment se fait-il qu’aucune porte de box n’ait été fracturée ? Les délinquants possédaient-ils les clés du box, mais pas celle de la voiture ?
c) Dans la pénombre du parking, il faut avoir un flair extraordinaire pour repérer une voiture (pourquoi celle-là ?) parmi 127, dont on suppose qu’y aurait été oublié un bip, puis pour repérer cette télécommande de parking dans le fouillis qui remplit cette voiture.
d) Pourquoi les « délinquants » auraient-ils volés seulement le bip, sans s’intéresser ni aux autres objets, peut-être de valeur, rangés dans cette voiture, ni aux autres voitures du parking ?
e) Le « véhicule fracturé » appartenait nécessairement à quelqu’un. Comment se fait-il que le propriétaire de ce véhicule ne se soit pas manifesté ? Tout simplement parce qu’aucun véhicule n’a été fracturé.
f) Aucune des portes d’accès de l’immeuble n’a été forcée. Comment les « délinquants » ont-ils fait pour entrer dans l’immeuble ? S’agirait-il d’habitants de l’immeuble ? Voilà qui est étonnant, vu la composition sociologique de l’immeuble, telle qu’elle est exposée dans le bulletin municipal de novembre 2012 (page 5).
En définitive, il est manifeste que cette histoire de « bip volé » et de « voiture fracturée » a été, une fois de plus, inventée.
Dans quel but ?
Curieusement, le même jour, s’est produit un incident matériel au n° 12 : une boîte aux lettres y a été défoncée. Pourquoi relater des incidents imaginaires par voie d’affiches, alors que d’autres incidents ont réellement eu lieu mais doivent rester confidentiels ?
Enfin, d’autres problèmes se posent dans cette copropriété, qui ne sont mentionnés sur aucune affiche.
Un individu au passé trouble, déguisé en ouvrier municipal (comment s’est-il procuré le matériel nécessaire ?), vient régulièrement (le jeudi matin) errer devant l’immeuble et faire la causette avec le gardien.
De nombreux véhicules suspects sont stationnés dans le parking, ou à proximité de l’immeuble, ce qui peut expliquer la « criminalité » constatée dans le parking.
Dans la matinée du 31 octobre 2014, un tract, un de plus, a été déposé dans ma boîte aux lettres (et sans doute dans les autres boîtes aux lettres de la copropriété). Non daté, ce tract est revendiqué par le conseil syndical, et expose, une fois encore, des « problèmes d’insécurité dans le parking » (il a été suivi d’une affiche datée du 6 novembre 2014).
Comme les affiches diffusées antérieurement, ce tract est rédigé dans un style littéraire qui rappelle la presse communiste du temps de Georges MARCHAIS.
« Vous n’êtes pas sans savoir… ». Mais ceux qui ne sont pas dans les petits papiers du conseil syndical ne sont pas informés, et ces « effractions » n’ont jamais pu être constatées.
« …à 3 reprises ces derniers mois… ». Quand exactement ? Toute indication précise de date est éludée par le conseil syndical.
« …des effractions dans les parkings… ». Comment se fait-il que des effractions ne laissent aucune trace matérielle et se répètent avec une telle fréquence ? Les délinquants sont-ils particulièrement attirés par les casernes ? Dans les casernes banalisées, les policiers, gendarmes et fonctionnaires de justice se voleraient-ils entre eux ?
« La police et les experts (…) ont confirmé cette recrudescence sur la commune ». Selon le bulletin municipal, Maisons-Alfort est la commune « où il fait bon vivre », et pourtant la délinquance y augmenterait tous les jours ?
Les « rondes de surveillance » préconisées par le conseil syndical ont déjà lieu depuis 1999 (A.G. du 19/09/2002, rapport du conseil syndical, page 1), puisque les gardiens et les membres du conseil syndical surveillent en permanence les parties communes. Leur vigilance serait-elle en défaut ?
La pose de caméras « représente une étape supplémentaire » (les devis annoncés n’étaient pas joints au tract). Ce qui signifie que des étapes antérieures ont eu lieu :
- à l’automne 2001, les badges d’accès qui fonctionnaient parfaitement ont été remplacés par des télécommandes de parking compatibles avec des systèmes informatiques (A.G. du 19/09/2002, rapport du conseil syndical, page 1) ;
- en 2010, les serrures des portes d’entrées, en très bon état, ont été remplacées par des « lecteurs de proximité » (badges VIGIK) compatibles avec des systèmes informatiques (affiche syndic du 13/12/2010) ;
- en 2013, les portes d’accès au parking souterrain ont été renforcées par les ventouses électriques, des barres anti-crochetage ont été installés sur les portes d’accès aux caves (A.G. du 20/05/2014, rapport du conseil syndical, page 3, § 3 sécurité), afin de contrôler l’accès aux caves depuis le rez-de-chaussée ;
Tous ces travaux aussi inutiles que coûteux ont eu à chaque fois le même effet : provoquer, selon les affiches et les tracts du syndic et du conseil syndical, une recrudescence de la « délinquance », renforcer l’ambiance de caserne, et le flicage des résidents.
Il faut « contrôler » les « personnes accédant à la copropriété ». Mais 90 % de ces personnes sont des agents de l’Etat, soumis à leurs codes de déontologie respectifs, qui leur interdisent de commettre des infractions pénales.
L’étape suivante consiste peut-être à placer sous contrôle judiciaire permanent les agents de l’Etat qui résident dans l’immeuble ?
Les incohérences de ce tract, qui rappellent les tracts et affiches diffusés antérieurement, démontrent seulement les velléités sécuritaires des agents de l’Etat qui n’hésitent pas à inventer de toutes pièces une « délinquance » qui sert leurs intérêts exclusifs.
L’expérience des quinze dernières années démontre que « l’insécurité » dans cet immeuble correspond en réalité à trois phénomènes distincts.
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Les infractions qui visent mon domicile ou ma voiture
Cette délinquance est réelle et représente pour moi un préjudice supérieur à 15 000.- euros. Elle a toujours été contestée par le syndicat des copropriétaires, et je n’ai pas été indemnisé. Malgré la présence de salariés du parquet de Créteil dans le conseil syndical (de 2003 à 2010) les autorités judiciaires ont refusé d’enquêter.
Observables quotidiennement entre juillet 1999 et mars 2004, puis entre octobre 2006 et janvier 2008, les dégradations commises sur ma voiture, dans le parking souterrain de la copropriété, alors qu’il n’y a pas de traces d’effraction, ni sur les deux portes d’accès au parking souterrain, ni sur les portes d’accès de l’immeuble, soulèvent les problèmes suivants :- alors que c’était leur intérêt, les résidents de l’immeuble, donc les voisins de la personne lésée, n’ont rien fait pour que cessent ces infractions ;
- des personnes étrangères à l’immeuble ont pu pénétrer dans l’immeuble grâce aux autres résidents ;
- il pourrait s’agir de représailles que les auteurs des faits considéraient comme légitimes.
Mon appartement a été cambriolé en décembre 2005 par le gardien et la police, sans que le conseil syndical ne sanctionne le gardien.
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Des incivilités sporadiques
Cette délinquance occasionnelle est bien réelle, comme les incidents relatés sur ce site web (par exemple, notes sur la criminalité du 26/02/2013 et du 01/06/2013, ou l’étrange incident du 09/08/2013). Mais, très curieusement, elle n’est suivie d’aucune affiche, d’aucun tract, alors que le syndic et le conseil syndical auraient intérêt à exploiter ces incidents, pour « renforcer la sécurité ».
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La délinquance exposée sur les affiches et les tracts du syndic ou du conseil syndical
Cette « délinquance » imaginaire est apparue lorsque je me suis plaint des infractions commises dans mon domicile ou sur ma voiture, et aussi des autres particularités de cet immeuble. Elle sert de prétexte pour réaliser des travaux inutiles et coûteux (sur lesquels le syndic touche un pourcentage, comme prévu dans son contrat), crée un sentiment d’insécurité qui justifie en permanence le « renforcement des mesures de sécurité », et permet de mettre en cause les personnes qui contestent la gestion douteuse de l’immeuble (par exemple : « disparition » mystérieuse d’une facture de 691 483,13 euros).
Pièces jointes :
- tract reçu le 31 octobre 2014 (1 page)
- note du syndic CB2i datée du 13 décembre 2010 (1 page)
- rapport du conseil syndical daté du 19 septembre 2002 (1 page)
- lettre du 22 novembre 1999 au syndic CHARDON (2 pages)
« DÉLINQUANCE » DANS LE PARKING ! (SUITE)
L’assemblée générale du 26 mai 2015 est invitée à se prononcer sur les suggestions émises lors de la réunion informelle qui a eu lieu le 13 novembre 2014, au sujet des éternels « problèmes de criminalité dans le parking souterrain ».
Ces suggestions se contredisent quelque peu, puisqu’elles visent à la fois à lutter contre les intrusions de non-résidents (pose de caméras aux rampes d’accès au parking) et à contrôler les déplacements des résidents (badges « anti-pass-back » ou bien « Vigik dans les ascenseurs »), donc à lutter contre les résidents jugés « indésirables » par le conseil syndical et leurs amis (en 1939, on disait la « cinquième colonne »).
Comme toujours dans cette copropriété, les vrais problèmes sont escamotés.
Pièce jointe :
- compte-rendu de la réunion du 13/11/2014 (2 pages)
- Ainsi qu’il a été exposé sur ce site web le 10/11/2014, de nombreuses mesures ont été prises au fil des ans, sans résultat. Tous ces travaux aussi inutiles que coûteux ont eu à chaque fois un seul effet : renforcer l’ambiance de caserne et le flicage des résidents, et selon les affiches et les tracts du syndic et du conseil syndical provoquer une recrudescence de la « délinquance ».
- Les résidents sont en majorité de hauts fonctionnaires de police et de gendarmerie, ainsi que des colocataires de procureurs et des maires-adjoints en contact permanent avec la BAC 94. Comment se fait-il que des délinquants prennent le risque d’affluer quotidiennement dans un tel immeuble ?
- Je suis le seul copropriétaire qui pose des questions au sujet de la « disparition » mystérieuse d’une facture de 691 483,13 euros. C’est pourquoi le vandalisme observable ne concerne qu’un seul véhicule, le mien (par exemple : mes pneus ont été dégonflés ou crevés le 5 mai 2015). Ni les voitures garées dans les boxes, ni les autres ne sont abîmées. Or, les gardiens et les membres du conseil syndical surveillent en permanence les parties communes, y compris le parking souterrain. Comment se fait-il que les auteurs de ce vandalisme très spécial parviennent à échapper tous les jours à leur vigilance ?
- A l’automne 2001, les badges d’accès du parking qui fonctionnaient parfaitement ont été remplacés par des télécommandes de parking compatibles avec des systèmes informatiques (A.G. du 19/09/2002, rapport du conseil syndical, page 1). Ces bips sont distribués par le syndic, et peuvent être désactivés à tout moment. Pourtant de nombreuses personnes qui n’habitent pas dans l’immeuble se baladent dans le parking. Ces personnes sont nécessairement connues du syndic.
- Selon les déclarations du syndic et du conseil syndical lors des assemblées antérieures, les « vols de bips » et autres « vols de mouchoirs en papier » sont en réalité causés par des locataires qui oublient de resituer leur bip en fin de location. Plutôt que de faire tout un pataquès pour un tel détail, ne serait-il pas suffisant de désactiver les bips concernés, au lieu d’importuner les copropriétaires ?
- Quel est le rôle joué par les autorités judiciaires ? Certains logements (au n° 10, au n° 14) servent à loger des protégés des services judiciaires (pseudo-victimes et pseudo-témoins dans des affaires scabreuses). Est-ce la véritable raison de la « criminalité persistante » et de la nécessité permanente « de renforcer la sécurité » en gaspillant l’argent des copropriétaires ?