Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, trois pays occidentaux (États-Unis, France, Royaume-Uni) ont lancé des missiles vers la Syrie. Ces missiles visaient trois cibles : un centre d’études et de recherches scientifiques, et deux installations militaires (locaux de la garde républicaine à Damas ; base aérienne à Al-Dimas).
La pertinence de cette frappe aérienne concertée a été critiquée par certains médias, d’une part à cause de son illégalité en droit international (absence d’accord préalable de l’O.N.U. et de l’O.T.A.N.) et, d’autre part, du manque de cohérence entre ses motifs (détruire des sites de production d’armes chimiques) et ses conséquences pour les riverains (bombarder des installations chimiques peut provoquer une dispersion d’agents chimiques toxiques dans l’atmosphère).
Sources :
– France-Info (bulletin d’information du samedi 14/04/2018 à 6h30)
– journal « Le Monde daté du 15-16 avril 2018 (pages 1-2-3)
– revue « Challenges » n° 562 du 19 au 25/04/2018 (page 42)
– « Le Monde diplomatique » (mai 2018 – pages 4 et 5)
Sites web :
– [https://]blogs.mediapart.fr (article du 15/04/2018)
– [https://]reseauinterntional.net (article du 25/04/2018)
Le lendemain, samedi 14 avril 2018, un convoi d’indigènes de Maisons-Alfort a fêté l’événement en klaxonnant à plusieurs reprises avenue Léon Blum (à 14h15, à 15 heures et à 15h05).