Vendredi 13 décembre 2019, en fin d’après-midi, un avis de décès est affiché dans le hall d’entrée du n° 6. (Dans la matinée du 9 décembre 2019, les pompiers et le S.A.M.U. avaient emporté une personne sur une civière.)
La défunte, âgée de 92 ans, est morte le 10 décembre 2019. Divers habitants de l’immeuble, dont les gardiens, ont assisté à la cérémonie religieuse (mercredi 18 décembre 2019).
Comme c’est l’usage à Maisons-Alfort, la commune où il fait bon décéder, le faire-part ne mentionne aucune adresse postale. Mais, homonymie troublante, tous les neveux et petits-neveux ont le même nom qu’une starlette du tribunal de grande instance de Créteil.
Sources :
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- jugement-bidon n° RG ** du **/**/** (Mme PINGLIN)
- jugement-bidon n° RG 15/04269 du 25/03/2016 (Mme PINGLIN)
On savait déjà que des salariés des services de sécurité (Sécurité militaire, etc.) résident dans cet immeuble de l’avenue Blum, mais aussi des individus assignés à résidence au n° 10 et au n° 14 suite à un contrôle judiciaire. En 2003 et en 2004, des salariés du parquet de Créteil étaient membres du conseil syndical de la copropriété : le tribunal de grande instance de Créteil est juge et partie dans tous les litiges de voisinage de cet immeuble. Ses « jugements » sont-ils alors compatibles avec l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme ?
Au fils des ans, des homonymies troublantes apparaissent sur les avis de décès affichés dans les parties communes : de nombreux résidents sont, semble-t-il, en famille avec les magistrats chargés de juger les litiges de cette copropriété ou encore, au 2ème étage du n° 10 (box n° 163), avec des juges de tribunaux administratifs.
Il ne faut plus s’étonner si des jugements taillés sur mesure sont notifiés avec régularité (en deux décennies : cent vingt « décisions juridictionnelles » de complaisance) à tel ou tel habitant qui déplaît à ce genre de voisins.