Vendredi 18 novembre 2022, le syndicat IG Metall et le patronat du Bade-Wurtemberg ont conclu un accord : les 3,9 millions de salariés concernés vont bénéficier d’une augmentation de salaire de 5,2 % en juin 2023, puis de 3,3 % en mai 2024.
Soit une augmentation totale de 8,5 %.
Source : journal Le Monde daté du 20-21 novembre 2022 (page 16)
Un exemple qui mérite d’être suivi en France.
En Allemagne, les salaires augmentent. Au même moment, on nous explique qu’en France, il faut à tout prix les baisser, afin de ralentir la consommation des ménages, et donc de pénaliser les entreprises qui produisent des biens de consommation ; ce qui permet de maintenir le taux de chômage à 8 % (taux moyen national).
La France était autrefois une puissance économique. Si elle veut le redevenir, il vaut mieux éviter de prolétariser les classes moyennes : ce sont les classes moyennes qui financent les aides sociales justement dues aux plus démunis et qui paient les impôts auxquels échappent les plus fortunés qui résident à l’étranger.
À l’étranger, les salaires augmentent. Pourquoi pas en France ?