Vendredi 23 mars 2018, des attentats ont été commis dans le département de l’Aude : un homme armé a tiré des coups de feu, blessant d’abord trois personnes (près de Carcassonne) et tuant ensuite (à Trèbes) quatre personnes dans un supermarché : un client, deux salariés et un gradé de la gendarmerie. L’auteur des infractions a été tué par les forces de sécurité.
Lors d’une cérémonie qui a eu lieu mercredi 28 mars 2018, dans la cour de l’Hôtel des Invalides, M. Emmanuel MACRON, président de la République, a prononcé l’éloge funèbre du gradé de la gendarmerie, et a exprimé le souhait que continue le combat contre « l’islamisme souterrain qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit sur des esprits faibles ou instables, (…) et corrompt au quotidien ».
Source (site web) : [https://] www.tdg.ch (article du 28/03/2018 à 12h55)
Mais à Paris, du 23 mars au 28 mars 2018, les affaires continuaient (business is business) pour une entreprise pourtant amie de la gendarmerie : pendant ces cinq jours, toutes les stations de radio de la région parisienne diffusaient continûment des publicités pour des voitures au système de freinage aléatoire commercialisées en France, notamment à Chennevières-sur-Marne et à Colmar, mais fabriquées dans une ville située à cent soixante-cinq kilomètres au sud de Nuremberg. Simple matraquage publicitaire, sans aucune apologie des événements du 23 mars 2018.
Un gradé de la gendarmerie a été honoré lors d’une cérémonie. Mais le colonel THOMAS, qui rédige de si belles lettres (publiées sur mon site web) a-t-il été promu général ? A-t-il été décoré lui aussi à l’Hôtel des Invalides ? Et le chef d’escadron Yvon NEDELEC, si doué pour la gestion des copropriétés et les « procédures très spéciales » pour l’attribution sélective de bips de parking, a-t-il été promu et décoré lui aussi ? Les gradés de la gendarmerie, qui résident dans mon immeuble, qui approuvent les documents comptables falsifiés du syndic, et qui se réjouissent des actes de vandalisme sur ma voiture, ont-ils été décorés ?
Rien n’a changé à Maisons-Alfort depuis janvier 2015 : la priorité des services de sécurité n’est pas de surveiller des gens dangereux, mais d’intimider (filatures ; menaces ; agressions verbales ou physiques ; procès truqués comme en 1941, à l’époque des juges du Maréchal ; distribution sélective de bips de parking) les rares personnes qui critiquent les dérives mafieuses du système local. Ces effectifs (au moins huit cents personnes mobilisées jour et nuit) sont ainsi indirectement responsables de la mort de leur collègue à Trèbes.
La lutte contre le salafisme, contre « l’islamisme souterrain qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible » ne devrait pas se limiter :
a) à extorquer 20 500 euros à un retraité de 88 ans parce qu’il souhaite rester solidaire de son fils ;
b) à bousiller la vie professionnelle d’un fonctionnaire territorial qui a eu le tort de respecter l’article 40 du code de procédure pénale, en révélant à des « juges » administratifs l’existence d’emplois fictifs ;
c) à procurer des emplois de potiches décoratives à des concubines de juges anti-terroristes ;
d) à charger le parquet de Paris de protéger des syndics véreux infiltrés dans des cités-dortoirs des services de sécurité.