Selon le bulletin municipal d’octobre 2024, les 81 policiers affectés à Maisons-Alfort ont accueilli seize collègues supplémentaires à la mi-septembre, ce qui porte désormais les effectifs à 97 agents de la police nationale.
Le nouveau commissariat, actuellement en construction à côté du cimetière communal, sera pourvu d’un « centre de supervision urbain dans lequel il sera possible de visionner en direct les images des caméras de vidéoprotection ».
Sources : bulletin municipal – n° 534 (octobre 2024 – pages 12 et 13) diffusé le 04/10/2024)
Le chantier du nouveau commissariat se déroule conformément aux prévisions du maître d’ouvrage.
Selon les bulletins municipaux de 2021, le commissariat de Maisons-Alfort était alors pourvu de 72 agents. Ce qui veut dire qu’entre 2021 et 2024, Maisons-Alfort avait déjà reçu un appui de neuf policiers. Les seize policiers de septembre 2024 sont donc un nouveau renfort pour le commissariat d’une commune déjà très bien dotée. Pourquoi ne pas mettre plutôt à contribution les gendarmes de la rue Busteau ?
Maisons-Alfort, pourtant pourvue d’une imposante caserne de plusieurs centaines de gendarmes (« quartier Mohier » – rue Busteau), est ainsi la seule commune de France « où il fait bon vivre », parce que la délinquance augmente (!) à chaque fois que des policiers supplémentaires y sont affectés. Ce qui oblige à demander régulièrement de nouveaux renforts.
Les effectifs de la police nationale n’étant pas extensibles à l’infini, on constate que la commune de Maisons-Alfort est particulièrement gâtée, sans motif connu, par rapport à d’autres communes françaises qui ont réellement besoin d’agents de police (Marseille, Grenoble, Poitiers) et qui attendent ces renforts depuis plusieurs années. C’est Maisons-Alfort qui gagne à chaque fois le gros lot : un nouveau commissariat et des renforts tous les trois ans.
Et comment se fait-il que, depuis 1999, ni le commissariat de l’avenue de la République ni les gendarmes de l’avenue Busteau ne réussissent à élucider la mystérieuse « délinquance » de l’avenue Léon Blum, dont le conseil syndical se plaint chaque année à l’assemblée générale de copropriété ?