Samedi 23 novembre 2023, M. Emmanuel MACRON, président de la République, a assisté à la commémoration du quatre-vingtième anniversaire de la libération de Strasbourg.
Il a rendu hommage aux cent dix mille Alsaciens et Lorrains qui ont été incorporés contre leur gré dans la Wehrmacht, puis affectés à l’opération « Barbarossa », dès le 22 juin 1941.
Il s’est rendu ensuite au camp du Struthof.
Sources :
(site web) : [https://]www.elysee.fr (communiqués du 23/11/2024)
(jurisprudence) :
– C.E., n° 288.408 , 7 août 2008 (annulation titularisation Jean-Marie DEYHERASSARY, Lebon, Tables) ;
– T.A. Montreuil, n° 1003402-4, 13 octobre 2011 (annulation titularisation Jean-Marie DEYHERASSARY)
Ce geste symbolique du président a été apprécié par les personnes concernées.
Bien plus élégant que le comportement d’un farceur de Vincennes (72, rue des Vignerons), qui ironisait en 1995 sur ces feignants d’Alsaciens-Lorrains « qui se la coulaient douce en Union Soviétique ». (On trouve de tout parmi les contractuels perpétuels du conseil général de la Seine-Saint-Denis, même des farceurs de Vincennes.)
Le camp du Struthof, situé dans les Vosges, à quelques kilomètres du camp de redressement de Schirmeck, était un camp d’extermination, le seul à être situé sur le territoire français.
Les incorporés de force ont subi le siège de Stalingrad, pendant l’hiver 1942-1943, puis l’avancée de l’Armée rouge, de novembre 1944 à mai 1945, vers Varsovie puis Berlin. Ceux qui ont survécu ont été emprisonnés au camp de Tambow (sud-est de Moscou). Seuls quelques-uns des incorporés de force sont revenus en France en 1955, deux ans après le 5 mars 1953.