Dans l’après-midi du jeudi 19 mai 2022, vers 15 heures, je range mes bagages dans la voiture. Le gardien m’interpelle avec véhémence : il n’aime pas les photographies, déclare-t-il. Toujours disponible quand il s’agit de superviser la circulation des piétons, le gardien n’est pas capable de me dire qui a crevé les pneus de ma voiture le 5 mai 2015. (Selon la jurisprudence des prud’hommes, le gardien est chargé de la sécurité du parking souterrain, et non pas de contrôler les allées et venues des résidents.) En fin de compte, il finit par se calmer et retourne à ses occupations.
Plus généralement, si chacun a le droit de photographier des chargés de mission place de la Contrescarpe, à Paris, comment se fait-il qu’il soit interdit, à Maisons-Alfort, de photographier les individus suspects qui rôdent en permanence devant le n° 6, à côté de ma voiture ?