Malgré les mesures de sécurité, les données informatiques ne sont pas à l’abri d’attaques informatiques liées à des demandes de rançons.
Les pirates informatiques subtilisent les données confidentielles d’une entreprise (comptabilité, fichier clients) ou d’une administration (données fiscales) ; menacent de bloquer le fonctionnement de machines informatisées (bloc opératoire d’un hôpital ou d’une clinique) ; ou encore menacent de révéler le contenu de l’ordinateur d’une personne physique.
Certaines modes facilitent les agissements des « cybercriminels » : le stockage des données dans des serveurs externes (dénommés « clouds ») ; la mise en réseau des ordinateurs et l’augmentation du nombre de machines automatisées (robots).
Source : article de Misha GLENNY publié le 28 avril 2021 dans « The Financial Times » (Londres) – traduit dans « Courrier international » n° 1596 du 3 juin 2021 (pages 31-32)
La cybercriminalité serait-elle une conséquence imprévue de la « révolution numérique » ?
L’informatisation de certains aspects de la vie économique et de la vie sociale ne peut se concevoir sans la sécurité. Le piratage, de plus en plus facile et fréquent, des données confidentielles donne le droit de s’interroger sur l’utilité de l’informatisation à outrance.