« L’érosion continue des libertés individuelles observée depuis le 11 septembre 2001 connaît, en France, une accélération brutale avec le confinement de la population et l’état d’urgence sanitaire. En l’absence de contre-pouvoirs, les droits fondamentaux succomberont-ils à un virus ? »
Ayant constaté que les lieux d’enfermement ont favorisé [en mars et avril 2020] la diffusion rapide de ce nouveau virus, médecins et scientifiques ont préconisé la libération des prisonniers. L’administration pénitentiaire a suivi ce conseil.
Avec le résultat paradoxal observé par un avocat : « aux condamnés, la libération anticipée de plein droit ; aux innocents présumés, l’enfermement rallongé de plein droit ».
Source : Le Monde diplomatique (mai 2020 – pages 18 et 19)
Par le passé, alors que les vaccins et le concept juridique de « droits de l’homme » n’existaient pas encore, le confinement avait démontré son efficacité pour lutter contre les maladies contagieuses.
Il n’en demeure pas moins qu’en 2020, plusieurs pays ont choisi d’autres méthodes que le confinement, sans que le coronavirus n’y provoque une hécatombe.
Si le confinement a sauvé des vies humaines, il a aussi déstabilisé l’activité économique de plusieurs pays occidentaux.