Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (E.H.P.A.D.), nouvelle désignation des maisons de retraite médicalisées, les effectifs sont depuis plusieurs années insuffisants par rapport au nombre de retraités qui sont « de plus en plus vulnérables, avec des pathologies de plus en plus graves ».
Le confinement, appliqué pendant l’épidémie, a augmenté les difficultés rencontrées par le personnel de ces lieux d’hébergement : en France, les résidents des maisons de retraite représentent la moitié des décès causés par le coronavirus.
Le 3 avril 2020, le syndicat des jeunes biologistes médicaux a relevé que le choix des autorités françaises ne résulte pas d’une stratégie médicale, mais d’une adaptation à l’urgence et au nombre insuffisant de tests de dépistage. La stratégie adoptée par d’autres pays paraît plus efficace : « (…) là où la Corée du Sud fait du dépistage massif et un confinement ciblé, la France fait un confinement massif et un dépistage ciblé ».
Source : Le Monde diplomatique (juin 2020 – page 20)
Dans la presse écrite, des articles critiquent désormais les choix faits par le gouvernement pendant l’épidémie qui a frappé la France de mars à mai 2020.
Il est vrai que dans plusieurs pays, le virus a fait moins de victimes qu’en France.