Faut-il renoncer à nos principes fondamentaux au nom de la sécurité ? La lutte contre le salafisme peut-elle justifier l’usage de la torture ?
Un philosophe et une journaliste estiment que l’objectif des attentats n’est pas seulement de causer des morts, mais surtout d’obliger les pays occidentaux à renoncer à leurs principes.
Ils estiment que « le droit a perdu chez nous sa dimension structurante » et que l’assassinat ciblé d’un chef djihadiste n’est pas « une affaire de justice, mais de vengeance obéissant à la loi du talion. »
Source : journal « Le Monde » daté du 1er-2 décembre 2019 (page 19)
Dans un pays occidental, il est en effet difficile d’accepter que soixante-sept millions de citoyens soient surveillés 24 heures sur 24 à cause de trois mille personnes réputées dangereuses et bien connues des services judiciaires.