Mardi 11 avril 2017, vers 10 heures, je sors nettoyer le pare-brise de ma voiture, garée devant l’entrée de l’immeuble. La serrure de la porte palière du 1er étage du n° 6 fonctionne parfaitement. Je reviens un quart d’heure après. Entre-temps, la serrure de la porte palière a été vandalisée. Personne n’est entré ou sorti du n° 6. La sophistication de l’acte de vandalisme est la marque d’un professionnel de la serrurerie. Aucune trace d’effraction, mais le pêne est bloqué, la poignée ne tourne plus : il est subitement impossible de fermer la porte.
N’ayant vu personne entrer au n° 6 ou en sortir, j’en déduis que l’auteur de l’acte de vandalisme a opéré depuis l’intérieur de l’immeuble, soit qu’il réside lui-même dans l’immeuble, soit qu’il ait accédé aux parties privatives grâce à la complicité d’un résident. Et l’opération a été parfaitement minutée (un quart d’heure pour démonter et remonter la serrure, sans se faire prendre), ce qui implique une surveillance sans faille des lieux lors du passage à l’acte (complices surveillant les lieux 24 heures sur 24, grâce à un système de surveillance électronique ; repérage des lieux ; observation des habitudes et des déplacements des résidents).