En Islande, en octobre 2008, les trois principales banques du pays, dont les actifs représentaient neuf fois la production nationale, éprouvèrent de graves difficultés, ce qui provoqua la volatilisation de l’essentiel de la capitalisation boursière et d’une partie de l’épargne des ménages islandais. Par la suite, plusieurs banquiers furent condamnés à des peines de prison.
Les économistes français s’intéressent à l’impact du « Brexit » plutôt qu’à la façon dont les Islandais ont vaincu les difficultés d’octobre 2008 : ainsi, M. Christian PARISOT, « responsable de la recherche globale » chez AUREL BGC, estime que nous « entrons dans une période d’incertitude qui va engendrer des réactions de la part des agents économiques ». Voila une appréciation limpide, qui permet de cerner la personnalité de ce brillant économiste.
- Le Monde diplomatique (octobre 2016 – pages 1, 16 et 17)
- revue « Investir » (n° 2216 du 25/06/2016 – page 5)
L’honnêteté des banquiers et des économistes serait donc une nécessité. Comment définir un économiste honnête ? Quels critères doit-il remplir ? Un économiste honnête n’oblige pas son conjoint et son fiston à habiter dans une ville de garnison de 54 470 habitants, encore moins dans un immeuble des services de renseignements au n° 14 de l’avenue Léon Blum (3ème étage) ; il n’approuve pas les pièces comptables falsifiées du syndic de sa copropriété, même si les falsifications concernent surtout les appels de fonds d’un lot déterminé ; il refuse de voter la réfection perpétuelle des toitures de son immeuble et les autres travaux somptuaires ; il alerte les journalistes, avec lesquels il est quotidiennement en contact, au sujet des infractions criminelles qu’il observe dans la copropriété où il réside (garde-à-vue de six mois infligée à un voisin ; vandalisme méthodique sur la voiture du même voisin ; fouilles illégales de domicile ; etc.).