Mardi 28 décembre 2016, la direction générale de la police nationale (D.G.P.N.) a diffusé un message interne autorisant ses services à s’adresser à six prestataires privés plutôt qu’à la plate-forme nationale des interceptions judiciaires (P.N.I.J.). Les syndicats de magistrats et de policiers s’étaient plaints de « bugs, coupures, pertes de données, lourdeurs, failles… » de ce système informatique.
La Cour des comptes avait relevé des dépassements de coûts et de délais concernant ce marché public attribué à la société THALES.
Les magistrats qui supervisent les médiations pénales estiment qu’il n’est pas nécessaire de respecter le secret professionnel. Les employés des « six prestataires privés » de la police nationale sont-ils tenus de respecter le secret professionnel ?