Dans le bulletin municipal de mai 2017, on apprend que l’Agence Nationale des Fréquences (A.N.F.R.) a son siège social à Maisons-Alfort, au 78 avenue du Général de Gaulle, « où elle emploie près de 200 personnes sur un effectif total de 310 agents environ ». Avec étonnement, on apprend aussi qu’elle « coordonne l’implantation sur le territoire national des stations radioélectriques de toute nature » et qu’elle « veille au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques ».
Comme toujours, le bulletin municipal présente la réalité avec un grand optimisme. Les courriers qui m’ont été adressés le 20 décembre 2000 et le 24 avril 2001 par l’A.N.F.R. démontrent au contraire que l’Agence Nationale des Fréquences refuse de neutraliser les stations radioélectriques qui équipent clandestinement les copropriétés où sont logés les employés des services de sécurité. À Maisons-Alfort, on se moque éperdument de la santé des populations civiles : la priorité, c’est le confort des salariés du lobby sécuritaire.