Selon les médias, M. Nicolas SARKOZY, président de la République de mai 2007 à mai 2012, et deux autres personnes (M. Gilbert AZIBERT, magistrat de la Cour de cassation, et M. Thierry HERZOG, avocat du barreau de Paris) ont été renvoyés en correctionnelle le 26 mars 2018 par les juges Patricia SIMON et Claire THÉPAUT.
Selon les deux magistrates, il y aurait eu un pacte de corruption entre les trois suspects (présumés innocents).
Source :
journal « Le Monde » daté du 1er-2-3 avril 2018 (page 8)
La juge Patricia SIMON, très connue pour ses prouesses judiciaires du 8 mars 2004, pour les motivations de ses ordonnances de non-lieu (« la partie civile aurait dû deviner qu’une infraction allait se commettre ; comme elle ne l’a pas deviné, il y a lieu de classer l’affaire ») et son aptitude à protéger les notaires indélicats, retourne sa veste et dénonce subitement les « pactes de corruption ».
Mais il est déjà arrivé plus d’une fois dans les annales judiciaires françaises que le tribunal correctionnel s’aperçoive ensuite que les infractions poursuivies étaient prescrites dès l’origine ; et les contribuables se demandent pourquoi des juges d’instruction gaspillent l’argent public. Ou encore que le tribunal correctionnel estime que l’infraction « n’est pas établie » , que les « indices concordants » ne sont pas suffisamment concordants; les contribuables, dont l’argent sert à rémunérer les juges, se demandent alors si l’une des deux juridictions (celle qui enquête, ou celle qui juge) n’aurait pas commis une erreur d’appréciation.
Se pourrait-il qu’il existe un « pacte juridictionnel » entre les juridictions d’instruction et les tribunaux correctionnels ? Les uns enquêtent, alors que l’affaire est prescrite dès le départ, afin d’obtenir une promotion, ou bien d’avoir un jour leur photo dans Paris-Match. Les autres jugent, si l’on peut dire, mais il est convenu qu’aucune condamnation ne sera prononcée.
On constate qu’il est possible de renvoyer en correctionnelle un ancien président de la République. Comment se fait-il que des syndics véreux soient protégés par la cour d’appel de Paris (pôle 4, chambre 2), mais aussi par le parquet de Paris qui nargue la victime en insinuant, dans une lettre diffusée sur mon site web, qu’elle aurait « été indemnisée par l’auteur de l’infraction qui est inconnu » ?
Un copropriétaire qui habite depuis dix-huit ans seulement dans un immeuble ne peut être redevable de quarante-cinq années de charges de copropriété.