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Revue de Presse

Forces classiques et forces spéciales

Par 15 avril 2018juin 7th, 2019No Comments

Dans son numéro d’avril 2018, la revue « Billets d’Afrique » commémore le génocide du Rwanda, qui a eu lieu du 7 avril 1994 au 17 juillet 1994. Plusieurs articles rappellent les faits, soulignent la difficulté de juger les auteurs des infractions lorsqu’ils sont réfugiés dans certains pays d’Europe, et commentent le livre, paru en mars 2018, d’un militaire français de l’opération « Turquoise » qui affirme avoir été témoin de faits qui invalident la version officielle des autorités françaises.
Selon l’article intitulé « Au cœur de Turquoise » (pages 8 et 9), l’auteur du livre « souligne la différence entre les forces [militaires] classiques et les forces spéciales, qui se méprisent mutuellement ». Les forces militaires spéciales sont chargées « des opérations secrètes et donc pas toujours avouables ». Les membres de ces unités spéciales « ont une forte culture du silence et du secret » et se comportent comme si elles n’avaient de comptes à rendre à quiconque.
Les forces militaires classiques considèrent les forces spéciales « comme des cow-boys incontrôlés » et portent sur elles le jugement suivant : « Forces spéciales, conneries spéciales ».
Sources :
– revue Billets d’Afrique – n° 276 (avril 2018 – pages 8-9) diffusé le 14/04/2018
– site web : [http://]www.survie.org
Ainsi que :
– Guillaume ANCEL, Rwanda, la fin du silence – Témoignange d’un officier français, éd. des Belles Lettres, mars 2018
– sites web (au sujet du 152e R.I.) : [http://]www.colmar.fr
[https://]www.recrutement.terre.defense.gouv.fr

Quand on a la malchance d’habiter, suite à une escroquerie notariale, dans une ville de garnison des forces spéciales, militaires ou policières ou autres, on est en effet confronté tous les jours « au goût du silence et du secret » de ces individus, à leur animosité envers tout ce qui ne fait pas partie de leur univers, à leur mépris des citoyens ordinaires qui souhaitent tout simplement assurer la subsistance de leurs familles.
La différence est très nette entre (par exemple) Colmar, où l’on peut se promener sans être oppressé malgré la présence d’un important régiment des forces classiques (le 152ème régiment d’infanterie) dont les militaires et leurs familles ne posent pas de problème particulier, et Maisons-Alfort, où la présence de forces spéciales de toutes nationalités crée une ambiance permanente de peur et d’inquiétude chez les citoyens ordinaires, qui sont menacés, frappés, incités à déguerpir ou séquestrés pendant six mois, selon l’humeur de ces individus et de leurs comparses judiciaires.

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